


Suite et fin de notre petit weekend à Gand.
Depuis le Moyen-Âge, Gand est une ville de manufacturiers et de commerçants. L’industrie textile a fait la richesse et la réputation de la ville, et le port a été très longtemps le premier port d’Europe. Des traces de cette économie subsistent encore aujourd’hui.
Pour nous en rendre compte, nous faisons d’abord un tour en bateau, en partant de l’ancien port, situé maintenant au cœur du centre historique, entre Korenlei (quai aux grains) et Graslei (quai aux herbes). Les anciens bâtiments des corporations peuvent encore s’y voir. La balade dure environ 40 minutes, durant lesquelles le guide nous raconte l’histoire et des anecdotes sur les bâtiments rencontrés (prévoir un petit pourboire). Chemin faisant, nous traversons d’anciens quartiers ouvriers et industriels reconvertis en lofts et appartements.
Nous approfondissons cette visite en allant au musée de l’industrie, dans une ancienne filature de coton, qui abrite maintenant une collection permanente interactive sur le passé industriel de Gand, du Moyen-Âge à nos jours, que ce soit la condition ouvrière, le textile ou l’imprimerie. Actuellement (jusqu’au 30 septembre), il y a aussi une exposition photo qui montre les bâtiments avant/après, certains reconvertis de manière spectaculaire, d’autre démolis ou dont il ne reste plus rien. Ici aussi, le musée est interactif, et permet d’écouter, de sentir, de toucher et de manipuler les pièces exposées. Nous y sommes restés environ 2 heures, et la puce serait encore bien restée 2 heures de plus.
Au cours de notre balade, nous avons pu nous apercevoir que le street art est mis à l’honneur à Gand, et une carte spécifique lui est même dédiée. Une rue toute entière est régulièrement repeinte en blanc par la municipalité, pour laisser les artistes de tous poils s’y exprimer. Si ce thème vous intéresse, demandez la carte à l’office du tourisme. Nous en avons croisé quelques exemplaires intéressants :
Outre la maison d’Alijn et l’Agneau mystique que nous n’avons pas réservé à temps, nous n’avons pas pu faire de vélo. Je pense cependant que ce serait assez sympa d’utiliser ce moyen de transport rapide et facile entre les sites à visiter (quasiment tout est plat à Gand), mais aussi pour pousser l’exploration un peu plus loin. Je pense notamment au Portus Ganda (lieu de fondation de la ville), au confluent de la Lys et de l’Escaut, qui est maintenant un port de plaisance, au Grand Béguinage Sainte Elisabeth, un peu plus loin ou encore faire l’itinéraire de la Lys.
Manifestement, la voiture n’est pas bienvenue à Gand. Il y a un nombre tout-à-fait impressionnant de sens interdits, et le nombre de places de stationnement en rue est très limité. Nous avons garé notre voiture dans un parking public, et ne l’avons reprise qu’en quittant la ville. Entre les deux, nous n’avons circulé qu’à pied et en tram. Il y a tout un tas de parkings publics en ville, à vous de choisir celui le plus près de votre logement : https://stad.gent/nl/mobiliteit-openbare-werken/parkeren/parkings-gent.
Attention, Gand est une zone de basse émission. Ceci signifie qu’il vaut mieux vérifier avant de partir si sa voiture est acceptée en centre-ville. Si elle ne l’est pas, plusieurs solutions sont possibles. Même si elle est acceptée, une voiture avec une plaque étrangère DOIT être enregistrée, sous peine d’amende. Tous les renseignements ici : https://visit.gent.be/index.php/fr/zone-basse-emission-gand-2020. Une autre solution est de stationner en-dehors de la zone de basse émission.
Si vous arrivez en train, le tram 1 relie directement la gare au centre-ville (2€ le ticket). De manière générale, le tram est un bon moyen de déplacer en ville. Trois lignes traversent le centre-ville (environ tous les quarts d’heure les dimanches et jours fériés, plus souvent en semaine).
La ville est par contre le royaume des vélos. Il y en a partout, des livreurs de pizza aux habitants, en passant par les touristes. Attention donc en traversant, car les trams et vélos sont rois !
Téléchargez l’application De Lijn, afin de pouvoir facilement planifier vos trajets en ville, acheter vos tickets et vérifier les heures de passage à un arrêt. L’application existe en français.
La plupart des sites à visiter, des visites guidées, des promenades en bateau, des musées se réservent à l’avance. Le plus facile est d’y aller via le site du tourisme de Gand, et ensuite de cliquer sur « Réservez ici vos billets ». Vous atterrissez directement sur la page de réservation. On peut aussi téléphoner pour réserver, j’imagine, mais pendant les heures d’ouverture.
Nous avons à chaque fois réservé la veille pour le lendemain, il restait de la place (en plein weekend de Pentecôte). Nous n’avons par contre pas eu de place pour La maison d’Alijn (où une dame assez désagréable nous a remballés avec un simple « ‘t is volzet ») et l’Agneau Mystique. Apparemment, pour ceux-là, il faut s’y prendre un peu plus à l’avance. Dommage.
Les musées comportent un vestiaire gratuit (prévoir 2€ pour pouvoir fermer le casier à clé), ce qui est appréciable quand on trimbale le goûter de la puce, le parapluie, les manteaux et châles, une gourde, les guides et plans, etc, etc.
De manière générale, et à quelques exceptions près, nous avons trouvé les gantois très sympas et accueillants, même envers des francophones. Beaucoup d’entre eux parlent français, et pour ceux qui parlent néerlandais, ils sont assez facilement compréhensibles.
L’office du tourisme propose un pass pour 48h (36 €) ou 72h (44 €), qui offre un tas d’avantages. Si, lors de son séjour, on a l’intention de découvrir la ville, je pense qu’elle est très avantageuse. Elle vous donne les avantages suivants :
Vu que la plupart des sites sont gratuits pour les enfants, et qu’ils bénéficient d’un tarif réduit sur les bateaux, elle n’est pas tellement intéressante pour eux. Par contre, pour les adultes, c’est un must. J’ai fait le compte : en 2 jours, nous avons économisé 14,50 € par adulte. Et elle permet aussi de ne pas hésiter à visiter à gogo en craignant pour son portefeuille, et ne pas se prendre la tête en montant dans le tram.
Donc, à votre arrivée, foncez à l’office du tourisme pour acheter votre CityCard, prendre vos plans, et la ville est à vous !
Personnellement, nous préférons louer un appartement avec Airbnb, pour la flexibilité que cela offre : plus d’espace et d’intimité pour chacun, la possibilité de cuisiner au lieu d’aller au resto à chaque repas (surtout en ce moment, où c’est un peu compliqué) et le confort « comme à la maison ». Pour avoir un appartement 2 chambres, nous avions choisi celui-ci, qui s’est avéré un très bon choix : quartier très calme, à seulement 10-15 minutes de marche des sites d’intérêt, boulangerie à 4 minutes, spacieux, propre, bien aménagé et bien équipé.
Si nous devions y retourner en amoureux, et dormir à l’hôtel, je serais tentée par le Ghent River Hotel, romantique à souhait, bien décoré dans un ancien bâtiment industriel, avec vue sur la Lys. Les prix semblent raisonnables (tout est relatif), à 124 €/nuit pour une chambre double, 224 €/nuit pour la suite de luxe, petit-déjeuner à 21 € non compris. De quoi se chouchouter ou faire une petite folie.
En tous cas, la zone à visiter est grosso modo celle-ci (voir aussi la carte de la balade ci-dessus) :
Pour donner une idée des distances, entre le pointeur rouge (qui indique l’appartement que nous avions) et le château, il y a environ 15 minutes de marche.
Mon voyage sur Tripadvisor : https://fr.tripadvisor.be/Trips/103491115
Pour la première fois sur ce blog, je vais vous parler voyage. Bon, c'est juste un citytrip près de chez Read more
En visite dans le nord du Portugal, nous avons passé quelques jours à Porto, en poussant une petite pointe dans Read more
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